La chirurgie intime a longtemps été taboue, pourtant nombre de femmes et d’hommes sont complexés par les organes de leur intimité.

Ces complexes débutent souvent lors de la puberté puis se cristallisent et peuvent avoir des répercussions psychologiques avec leurs corollaires sur la vie de couple mais aussi sur les relations sociales.

Il existe maintenant un éventail de solutions thérapeutiques permettant de pallier à ces complexes.

Chez les femmes il arrive que les petites lèvres soient hypertrophiées, visibles sous les grandes lèvres en position debout, parfois responsables d’une gêne par frottement ou recouvrement de l’orifice vaginal. Dans ce cas une nymphoplastie de réduction peut être indiquée.

Il arrive aussi que la gêne provienne d’une hypotrophie des grandes lèvres laissant alors apparaîtrent les petites lèvres. Dans ce cas la restauration du volume des grandes lèvres peut se faire par injection d’acide hyaluronique ou par lipofilling (transfert de tissu graisseux autologue).

Chez les femmes comme les hommes, après une perte de poids ou avec le passage du temps le pubis peut former un petit mont disgracieux qu’il est possible de corriger par lipoaspiation, cryolipolyse ou par un lifting du pubis.

Dans la population masculine, le nombre d’hommes insatisfaits de la taille de leur verge est estimé à 30%, ce complexe a de fortes répercussions psychologiques et nuit souvent à l’épanouissement aussi bien dans les relations sexuelles que sociales et affectives. Dans ce cas, des séances de lipofilling (transfert de tissu graisseux autologue) de verge peuvent être indiquées (associée ou non à une section du ligament suspenseur de la verge).

Concernant les mutilations sexuelles, l’OMS estime à 200 millions le nombre de femmes actuellement en vie et ayant subi ces pratiques rituelles. En fonction du type de mutilation, de nombreuses possibilités de reconstruction aussi bien esthétique que fonctionnelle existent et sont à étudier au cas par cas.