Avec le passage du temps la peau temporale s’amincit et s’affaisse entrainant avec elle la paupière supérieure et la queue du sourcil.

Le lifting temporal permet de retendre cette région et ses corollaires qui sont de remonter la paupière supérieure et la queue du sourcil.

Cette intervention est fréquemment associée à une blépharoplastie supérieure afin de traiter l’ensemble du tiers supérieur du visage et donc d’offrir au visage une nouvelle harmonie.

Lorsque la région temporale est creusée, le lifting temporal peut être associé à des techniques de comblement par acide hyaluronique ou lipofilling.

Dans quels cas l’intervention peut-elle être indiquée ?

Le lifting temporal peut être indiqué chez tous patient présentant un relâchement cutané de la région temporale associé ou non à une chute de la paupière supérieure et de la queue du sourcil.

Comment se déroule l’intervention ?

L’intervention se déroule en ambulatoire (entrée le matin et sortie quelques heures aprés l’intervention) sous anesthésie locale potentialisée (les anesthésistes administrent des produits relaxants aux patients) ou sous anesthésie générale.

Les cicatrices ne sont pas visibles car situées dans le cuir chevelu au dessus des oreilles.

A la fin de l’intervention un pansement compressif est confectionné par le chirurgien.

Quelles sont les suites opératoires ?

Les suites opératoires ne sont pas douloureuses mais marquées par une sensation de tension cutanée lors de la 1ere semaine post-opératoire.

Le pansement compressif est retiré le lendemain de l’intervention puis le seul soin de cicatrice à effectuer est un shampoing doux quotidien jusqu’à cicatrisation complète (10jours).

Les agrafes (technique de fermeture la plus adaptée au niveau du cuir chevelu car ne laisse pas d’alopécie cicatricielle) sont retirées vers le 10eme jour.

Quelles sont les principales complications possibles ?

Les principales complications du lifting temporal sont :

  • les troubles de la sensibilité temporale : ils sont liés à l’étirement de petites ramifications nerveuses terminales pendant l’intervention et sont quasi systématiques. Leur régression est complète dans les 3 mois à 1 an post-opératoire.
  • l’hématome : lié à un saignement en post-opératoire il se manifeste par un gonflement localisé et douloureux. En fonction de son importante le traitement pourra être : abstention thérapeutique (le corps résorbe seul les petits volumes), ouverture de la cicatrice sur 1 cm pour permettre à l’hématome de s’évacuer, rarement reprise chirurgicale.
  • l’alopécie cicatricielle : elle correspond à une absence de repousse capillaire sur la cicatrice. Ce risque est réduit par la fermeture de l’incision à l’aide d’agrafes qui sont moins traumatisantes que des points de suture pour les follicules pileux. Lorsqu’une alopécie cicatricielle survient elle est toujours très peu visible car la cicatrice est cachée par les cheveux de part et d’autres.

A partir de quand est-il possible d’apprécier le résultat esthétique de l’intervention ?

Le résultat est visible dès la sortie du bloc mais des ecchymoses sont présentes lors des 15 premiers jours et un oedème pendant les 3 premiers mois post opératoires (plus accentué lors du 1er mois).
Un premier aperçu du résultat final est possible au 3eme mois mais ce dernier se stabilisera à la date anniversaire de l’intervention (durée de la cicatrisation profonde).


Pour avoir des informations complémentaires vous pouvez lire la fiche «  lifting temporal » rédigée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique.